Publié dans Société

Tentative de meurtre et viol sur enfant mineur
 - Dawilly risque la perpétuité et la castration

Publié le mercredi, 06 mars 2024


Déféré au Parquet d'Anosy, hier matin, avant qu'il ne soit passé au juge d'instruction, Dawilly, ce receveur de taxi-be pointé du doigt du viol atroce de la petite Harena (6 ans) à Imerimandroso Imerintsiatosika, a été finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, toujours dans l'après-midi d'hier.
En attendant qu'il soit prochainement jugé, on peut dire que Dawilly risque gros : soit une peine de travaux forcés à perpétuité l'attend pour tentative de meurtre, ou encore une peine similaire mais assortie d'une castration chirurgicale. C'est du moins ce qu'a fait savoir la procureure du tribunal de première instance d'Antananarivo, en l'occurrence Me Narindra Navalona Rakotoniaina.
Pour un bref rappel des faits, le suspect, afin d'appâter la victime innocente, a feint de l'envoyer acheter des cigarettes. Au retour de la fillette, il l'avait emmenée de force et séquestre dans une vieille bâtisse où il l'avait surtout brutalisée avant d'abuser d'elle. "Dawilly a reconnu les faits", explique la procureure. Le concerné s'est comporté de façon la plus inhumaine avec la petite victime. Il lui avait donné des coups de poing, l'a griffée et on a même trouvé des traces de morsure dans la région buccale de l'enfant. Quant aux ravages laissés par les agressions sexuelles sur l'enfant, ils sont terribles : son sexe et son tube digestif se seraient fusionnés tant l'agression était violente.
Eu égard à ces atrocités et surtout l'intransigeance de la maman de Harena, rejetant toute tentative d'un règlement à l'amiable de l'affaire, on peut dire que Dawilly n'aura aucune chance d'une possible clémence de la justice.


Franck R.

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Editorial

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    Trois longues décennies après, le poids de la douleur pèse encore sur le cœur ! Le 6 novembre 1995, un implacable incendie réduit en cendres le Palais de Manjakamiadana. Trente ans plus tard, le 6 novembre 2025, la douleur reste vive et brise le cœur des gens notamment ceux ou celles étant originaires de l’Imerina. Une telle précision sert à survoler la susceptibilité des uns et à prendre soin de la frustration des autres. Le « Rovan’ny Manjakamiadana » que le feu a détruit sans pitié servait de domaine royal de l’Imerina. Les rois et reines des Hova, comme aimaient bien les étrangers et surtout les colons l’appeler ainsi, en guise de raillerie, vivaient dans ce Palais et ce depuis Andrianjaka. Certes, avant ce fils de Ralambo qui a investi la colline d’Analamanga qui sera le « Tananan’Iarivo », il y a le Rova d’Ambohimanga, le Rova d’Ambohidrabiby, etc. Le…

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