Publié dans Société

Tentative de meurtre et viol sur enfant mineur
 - Dawilly risque la perpétuité et la castration

Publié le mercredi, 06 mars 2024


Déféré au Parquet d'Anosy, hier matin, avant qu'il ne soit passé au juge d'instruction, Dawilly, ce receveur de taxi-be pointé du doigt du viol atroce de la petite Harena (6 ans) à Imerimandroso Imerintsiatosika, a été finalement placé sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, toujours dans l'après-midi d'hier.
En attendant qu'il soit prochainement jugé, on peut dire que Dawilly risque gros : soit une peine de travaux forcés à perpétuité l'attend pour tentative de meurtre, ou encore une peine similaire mais assortie d'une castration chirurgicale. C'est du moins ce qu'a fait savoir la procureure du tribunal de première instance d'Antananarivo, en l'occurrence Me Narindra Navalona Rakotoniaina.
Pour un bref rappel des faits, le suspect, afin d'appâter la victime innocente, a feint de l'envoyer acheter des cigarettes. Au retour de la fillette, il l'avait emmenée de force et séquestre dans une vieille bâtisse où il l'avait surtout brutalisée avant d'abuser d'elle. "Dawilly a reconnu les faits", explique la procureure. Le concerné s'est comporté de façon la plus inhumaine avec la petite victime. Il lui avait donné des coups de poing, l'a griffée et on a même trouvé des traces de morsure dans la région buccale de l'enfant. Quant aux ravages laissés par les agressions sexuelles sur l'enfant, ils sont terribles : son sexe et son tube digestif se seraient fusionnés tant l'agression était violente.
Eu égard à ces atrocités et surtout l'intransigeance de la maman de Harena, rejetant toute tentative d'un règlement à l'amiable de l'affaire, on peut dire que Dawilly n'aura aucune chance d'une possible clémence de la justice.


Franck R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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